La réflexologie moderne se développe sous l’impulsion des recherches de médecins américains et européens à la fin du XIXème : les neurologues étudient scientifiquement le rôle des réflexes dans le système nerveux. En Russie, Pavlov, médecin, établit une relation directe entre un stimulus et une réaction. De nombreux médecins et neurologues établissent alors des liens entre organes, segments de peau et soulagement « à distance ». Le Dr Barczewski utilise le terme « massage réflexe » pour décrire ces méthodes.
En Amérique, le docteur Fitzgerald, médecin ORL américain, au début du XXème met en relation les terminaisons nerveuses des pieds et des mains avec les organes internes. Il divise alors le corps humain en dix zones longitudinales qu’il fait correspondre aux doigts et aux orteils. Une pression exercée sur la peau dans une de ces zones améliore le fonctionnement des glandes et des organes internes se trouvant dans cette même zone. Il invente alors sa méthode en 1916 : « La thérapie des zones » pour soulager les douleurs et améliorer le fonctionnement des organes. La réflexologie est lancée en Amérique.
Eunice Ingham, kinésithérapeute américaine, en 1930, prolonge les travaux du docteur Fitzgerald et présente des cartes détaillées des zones réflexes des pieds. Elle explique sa méthode dans son premier livre paru en 1938 : « Stories the feet can tell » (« Ce que les pieds peuvent raconter ») et consacre toute sa vie à promouvoir la réflexologie. Toutes les techniques de réflexologie actuelles sont basées sur les travaux d’Eunice Ingham surnommée la « mère de la réflexologie ». Son neveu, Dwight Byers, à partir de 1973, directeur de l’Institut International de Réflexologie, se consacre à l’enseignement et à la pratique de la réflexologie. Peu à peu, la réflexologie se développe en Europe.
En savoir plus sur l’histoire de la réflexologie :
– Mireille Meunier, Manuel Approfondi de Réflexologie Plantaire aux éditions Trédaniel